- Un avenir tracé -

 

Jean Schramme (né le 25 mars 1929 à Bruges en Belgique, décédé le 14 décembre 1988 à Rondonopolis au Brésil) est le plus célèbre des « volontaires étrangers » durant l'indépendance du Congo. Fils du bâtonnier de bruges, il est arrivé au Congo à l’age de dix-huit ans. Il a tout d’abord été sous-officier de réserve de l’armée belge avant de devenir propriétaire d’une vaste exploitation agricole dans la province orientale.
Cette plantation lui a été cédée par un colon à Bafwakwandji. C’est au lendemain de l’indépendance du Congo, qu’il s’est lancé dans une lutte acharnée afin de préserver le Katanga. C'est pendant cette période qu'il deviendra un militant faisant face au président Mobutu Sese Seko.


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Exilé en Ouganda, il a bientôt repris du service et s’est imposé dans la pacification de la région d’Albertville. Emprisonné à Léopoldville puis expulsé à Bruxelles après l’opération Rumpunch, il a aussitôt rejoint Faulques au Katanga.

En décembre 1961, suite à sa réputation, ses méthodes et son efficacité guerrière redoutable, Faulques lui confie la défense fixe d’un large périmètre au nord de la ville, autour du stade Albert I. Puis en début 1962, Schramme va créer au Nord-Katanga, un commando Kansimba en pleine brousse. Kansimba étant le nom du village où il a installé son premier camp militaire. Ce commando deviendra plus tard le 10è Codo du Bataillon Léopard. Son insigne à l’épaulette collée représente un fauve bondissant depuis le grand lac Tanganyika
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